Message de la nouvelle présidente Cristina Simonelli

Tout d’abord, je me fais l’interprète du sentiment commun pour exprimer un immense merci à Claude Dumas et Colette Lacombe. Leur travail, leur spiritualité, leur amitié ont été quelque chose de très grand. Et ils continuent à l’être… parce que nous ne renonçons certainement pas à eux, comme nous n’avons pas renoncé à Piero Gabella et à Léon et Elisa, dans la mémoire d’Yoska.

Je vous remercie donc de votre confiance, que j’espère honorer avec l’aide de chacun d’entre vous. Lors de cette réunion, nous avons discuté de la crise comme d’une opportunité et d’un moment de changement possible. La situation dans le monde est préoccupante : nos difficultés font partie de ce tableau, mais aussi – ma béquille en est le symbole ! – les ressources que nous pouvons trouver ensemble. Car plus nous prenons conscience de l’importance de la tâche, plus nous savons que nous avons absolument besoin d’aide, bien au-delà des béquilles.

Certes, nous sommes tous confrontés à un défi aux multiples aspects : tout d’abord, celui de la mémoire et de la continuité, ce à quoi nous sommes habitués dans l’esprit de la CCIT et de sa Charte, à laquelle nous devons tant ; la continuité comprend aussi le positionnement typique de la CCIT : spirituelle et ecclésiale et donc œcuménique sans l’ombre d’un doute, prête au dialogue, y compris au dialogue interreligieux, et en même temps civile, attentive à la dimension concrète et politique de notre être de voyageurs venus d’horizons différents, afin que personne ne soit exclu et puisse apporter sa propre contribution.

Outre ces éléments de continuité, nous souhaitons que la période qui s’ouvre devant nous soit caractérisée, sinon par la nouveauté – il serait présomptueux de le penser – par une possibilité de ferry-over, de transition qui pourra s’épanouir par la suite : c’est pourquoi, avec Claude Colette Agostino et les amis de nevi Yag, nous avons déjà conçu et lancé un site web – dont je vous parlerai plus en détail dans un instant. La communauté de l’équipe éditoriale de nevi Yag est aussi, pour l’instant, le support du matériel du site, qui ne sera pas aussi rapide qu’un social, mais qui ne doit pas non plus rester immobile. Cet outil, comme la pandémie nous l’a aussi appris, nous permettra, j’imagine, d’activer des rencontres dans la webroom Zoom : ce n’est pas la même chose qu’une rencontre en personne autour d’un café, mais en réduisant les déplacements, sans les supprimer totalement, cela répond aux difficultés économiques et aussi à la sobriété qui nous caractérise, par condition et par choix. Visitez souvent le site ! Et, comme c’est le cas jusqu’à présent, vous pourrez aussi recevoir des informations sur l’association et sur les initiatives locales qui peuvent être mises en commun. Avec l’aide de tous, nous irons un peu plus loin ensemble.

Pour le site, voyons le link: ccitsiganes.org. Il est organisé en quatre langues – trois pour l’instant. Le français, l’italien et l’anglais. Mais chaque plateforme peut aussi accueillir des textes et des informations dans d’autres langues : par exemple, le Nevi yag en slovaque est actuellement « posté » dans la plateforme italienne.

Nous pouvons entendre s’il y a des questions, si nous pouvons y répondre, et des propositions, que nous verrons ensuite certainement dans la mesure du possible.

Venons-en donc à la réunion de l’année prochaine : Il se déroulera en France, dans les environs de Lyon, du 12 au 14 avril 2024. Autres détails nous vous le ferons savoir par le biais de la mailing liste.

Je pense que nous pouvons maintenant recueillir vos idées et propositions, qui seront ensuite « travaillées » au sein du petit conseil.

Merci à tous: À l’équipe Ceka pour son accueil merveilleux, aidée par les amis slovaques. À toutes et à tous pour les Carrefours et pour les traductions. La célébration eucharistique, présidée, aura lieu tout à l’heure. Pour ceux qui pourront rester pour le déjeuner qui suivra et peut-être aussi pour la sortie, nous poursuivrons notre rencontre dans la légèreté et la joie en tant que sœurs et frères. Aux autres, nous souhaitons d’ores et déjà un bon voyage.

Cristina Simonelli